J'apprends à vivre sans ça. Sans cette chaleur humaine, si douce au quotidien. On retrouve des mots griffonnés sur un vieux papier froissé. On retrouve des photos qui font sourire, puis souffrir. A chaque fin de relation, il y a un deuil. Je ne pensai pas pouvoir le faire, un jour. J'avais pourtant tenté de tourner la page plusieurs fois, en vain. Cette page était trop chargée. J'ai tenté de la déchirer, mais je n'avais pas la force. Aujourd'hui, j'ai enfin cette prise de conscience qui fait que, je me sent en paix. La page a été tournée, difficilement, mais aujourd'hui, je comprends. Je comprends les gens autour de moi qui me disaient de ne pas perdre espoir, que j'avais assez d'énergie pour rebondir. Le rebond aura quand même pris quelques mois pour être effectif. Mais aujourd'hui, au chaud sous ma couette, avec des feuilles en boule sur mon lit et les petits rayons de soleil de décembre tapant sur mes lunettes, je peux affirmer que je me sent libre. Le bonheur est ailleurs, et ailleurs, c'est ici.
J'apprends à vivre sans ça. Sans cette chaleur humaine, si douce au quotidien. On retrouve des mots griffonnés sur un vieux papier froissé. On retrouve des photos qui font sourire, puis souffrir. A chaque fin de relation, il y a un deuil. Je ne pensai pas pouvoir le faire, un jour. J'avais pourtant tenté de tourner la page plusieurs fois, en vain. Cette page était trop chargée. J'ai tenté de la déchirer, mais je n'avais pas la force. Aujourd'hui, j'ai enfin cette prise de conscience qui fait que, je me sent en paix. La page a été tournée, difficilement, mais aujourd'hui, je comprends. Je comprends les gens autour de moi qui me disaient de ne pas perdre espoir, que j'avais assez d'énergie pour rebondir. Le rebond aura quand même pris quelques mois pour être effectif. Mais aujourd'hui, au chaud sous ma couette, avec des feuilles en boule sur mon lit et les petits rayons de soleil de décembre tapant sur mes lunettes, je peux affirmer que je me sent libre. Le bonheur est ailleurs, et ailleurs, c'est ici.
Les alarmes retentissent encore. Nous sommes arrivés. Assise sur un banc, le cul dans l'eau, je regarde les larmes du ciel se suicider sur les pavés de la place, éclairée par les décorations de Noël. La vodka a fait son effet, et m'a retournée le cerveau, pour m'achever, petit à petit. Je ne comprends plus rien. Mes yeux arrosent mes joues, de larmes acides, me brulant les yeux, et la peau. Envie de découvertes, de choses inattendues, de surprises, de tout. Le quotidien se fait laissant, les gens sont faux, hypocrites et sans scrupules et mon coeur se gèle. J'ai peur, de finir comme eux. Vide de sens et de tout intérêts quelconques. Prison mentale, mort cérébrale, me voilà.
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