Et pendant tout ce temps, sur la planète Lyonnaise, il s'est passé ça..
L'avenir me fait toujours aussi peur. Aurais je toujours cette chance de fou de toujours me sortir des situations les plus étranges avec plus ou moins un gros potentiel de réussite? Je commence a en douter. Il y a cette impression de viellir plus vite que les gens de mon âge. Il y a cette impression de routine, de déjà vu, ce gout trop commun, trop impersonnel qui rythme ma vie. Après bientôt deux ans de peurs, je crois que j'ai sombré dans la monotonie du quotidien d'une parisienne typique. Métro, boulot, dodo, et quand on a le temps, une grosse murge, histoire de se sentir entre deux mondes parallèles sans être capable de choisir son camp. Tout est trop mélangé, tout est trop "trop", tout est trop "tout". Bouger d'endroit sans cesses, changer les habitudes pour en prendre de bien plus chiantes. Voila à quoi ressemble ma vie. Des perpétuels changements rythmés par des échecs pas si catastrophique, mais tellement dévastateur. Au secours, j'étouffe.
Hypocrites mis à part, profiteurs mis à part. Il ne reste plus grand chose de ma vie, uniquement des ruines et des amis tenant bon malgré la chute. L'année avait pourtant si bien commencer.. Bientôt le chômage, et les quatre vérités des gens leur explosant à la tronche. J'implose, et me rends compte de beaucoup de choses. Des choses comme la facilitée qu'on les gens a tirer un trait sur quelqu'un, puis à lui reparler quand il y a besoin. Aujourd'hui, j'ai plus envie de faire semblant de ne pas comprendre. Fatiguée de tout. Fatiguée de ne pas trouver le sommeil, fatiguée de travailler pour être sur la sellette, fatiguée d'être gentille envers des gens qui ne mériteraient même pas le privilège d'un coup de poing dans la face. Tout s'enchaine vite, trop vite, et je ne comprends plus rien. Les liens se font, et se défont, jusqu'à vous faire douter de la moindre petite phrase, du moindre petit geste pouvant vous rappeler toutes ces histoires. J'aimerais mettre ma vie sur pause et regarder les autres se déchirer sans faire partie d'un coté ou de l'autre. Être neutre comme la suisse et ne plus apparaître dans les critiques et les esprits. Tout est confus dans ma tête, dans mes écrits aussi. Où va t'on? Qui sont ils pour briser ma vie? On ne le saura sûrement jamais. Dans tous les cas, chaque matin, j'arrive a me regarder dans un miroir contrairement a certains qui devraient avoir honte d'exister. Désolé d'être comme je suis, désolé de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, mais juste ne chose, je ne vous méprise même plus, j'ai juste pitié de votre triste existence.
Le temps passe sans que je ne m'en rendent vraiment compte. Nous sommes déjà au mois de Février. Le mois des amoureux, et le mois de l'année en plus. A vrai dire, cette année, je n'ai pas envie de viellir. Déjà 1 mois et demi que Vegas vit avec moi. Déjà 4 mois que je travaille au même endroit, où je vois les mêmes personnes. Déjà 5 mois que je vis dans cet appartement. Bientôt deux ans sur Paris. Tout s'enchaine si vite que je ne profites plus de rien. La fâcheuse impression de passer a coté de ma jeunesse, peut être. Bientôt la fin des soldes, et je n'ai pas fait les magasins. Bientôt la st Valentin, et je n'ai pas de garçon sous la main pouvant répondre a un surnom si débile. Tout est incompréhensible, mélangé, et dans ce bordel, j'suis un peu perdue.
J'apprends à vivre sans ça. Sans cette chaleur humaine, si douce au quotidien. On retrouve des mots griffonnés sur un vieux papier froissé. On retrouve des photos qui font sourire, puis souffrir. A chaque fin de relation, il y a un deuil. Je ne pensai pas pouvoir le faire, un jour. J'avais pourtant tenté de tourner la page plusieurs fois, en vain. Cette page était trop chargée. J'ai tenté de la déchirer, mais je n'avais pas la force. Aujourd'hui, j'ai enfin cette prise de conscience qui fait que, je me sent en paix. La page a été tournée, difficilement, mais aujourd'hui, je comprends. Je comprends les gens autour de moi qui me disaient de ne pas perdre espoir, que j'avais assez d'énergie pour rebondir. Le rebond aura quand même pris quelques mois pour être effectif. Mais aujourd'hui, au chaud sous ma couette, avec des feuilles en boule sur mon lit et les petits rayons de soleil de décembre tapant sur mes lunettes, je peux affirmer que je me sent libre. Le bonheur est ailleurs, et ailleurs, c'est ici.
Les alarmes retentissent encore. Nous sommes arrivés. Assise sur un banc, le cul dans l'eau, je regarde les larmes du ciel se suicider sur les pavés de la place, éclairée par les décorations de Noël. La vodka a fait son effet, et m'a retournée le cerveau, pour m'achever, petit à petit. Je ne comprends plus rien. Mes yeux arrosent mes joues, de larmes acides, me brulant les yeux, et la peau. Envie de découvertes, de choses inattendues, de surprises, de tout. Le quotidien se fait laissant, les gens sont faux, hypocrites et sans scrupules et mon coeur se gèle. J'ai peur, de finir comme eux. Vide de sens et de tout intérêts quelconques. Prison mentale, mort cérébrale, me voilà.
Il y a des jours, où l'on devrait rester au fin fond de son lit, avec la couette par dessus la tête. Ce jour là m'est enfin arrivé. Nous rentrons dans une période ou il fait froid, ou les décorations de Noël sont de la partie. Nous sommes en novembre, et comme chaque année, je redoute ce passage hypocrite ou tout le monde s'aiment et se font des cadeaux. J'ai horreur de cette période de l'année ou le manque d'une personne auprès de soi se fait plus remarquée. Je ne suis peut être pas très optimiste dans ma vie, je l'ignore encore. La journée d'hier avait mal commencée. Plombier, un dimanche matin. Enfermée dehors, dans l'après midi. Souffrance le soir, cauchemars la nuit. Le réveil à 05h30 pour le travail. Tombée dans les escaliers à 06h40. Un trop plein de pression vers 09h30, en larmes 15 minutes après. Fin de journée à 18h00, courbatures et cheville gonflée. Mal de crane, surtout. Et par dessous tout, un trop plein de pourquoi, qui restent sans réponses. Le stress monte en même temps que les larmes. Vivement plus tard.
Photo: Post Offence, par mes petites mains.
T-shirts: Pixiblack Clothing
T-shirts: Pixiblack Clothing
Un book photo en construction, des concerts qui s'enchainent, nous sommes vraiment dans la vraie vie. J'ai retrouvé un travail, il y a trente-neufs jours. Un travail qui m'occupe l'esprit, ce qui n'est pas forcément mauvais. Les nuits sont courtes et se rafraichissent, et mon chauffage ne fonctionne toujours pas. Mon rêve de Grandiose s'efface en grandissant. Noël arrive, et je déteste cette période hypocrite. Le 24 décembre, je serais en train de servir des repas chauds à des gens qui n'ont vraiment plus rien. Ce sera ma façon de célébrer cette fête, aussi niaise soit elle. Je suis toujours un coeur à prendre. Un coeur tout mou, tout chaud, qui ne demande pas tant de choses que ça. J'ai des envies de nouvelles rencontres, de voyages à bord d'une vielle caisse pourrie. J'ai envie d'aventures.. Qui me suivra?
Les souvenirs passent, mais les photos restent.
Rien que pour ça, je leur dit merci.
" Elle roule, elle coule, elle se dépose.."
Je me souviens de mon premier chagrin d'amour. J'avais 15 ans. J'étais jeune, conne, et je me complaisait à être la bête noire de beaucoup de monde. A cette époque, je n'étais pas bien vue de beaucoup de gens. En même temps, je le cherchait. J'étais une vraie peste, qui se donnait du mal à en faire aux autres. Des larmes, j'en ai versé, durant des jours. Un con avait fait en sorte de me séparer de la personne que j'aimais. Je m'en suis remise.
Je me souviens de mon dernier chagrin d'amour. C'était il y a peu de temps. J'étais toujours jeune, un peu mon conne, et je me complaisait moins à être la bête noire de beaucoup de monde. Je n'étais plus vraiment une peste qui se donnait du mal à en faire aux autres. Je voulais plutôt faire les choses bien, et rétablir les vérités. Des larmes, j'en verse encore, et pour encore quelques jours. Aujourd'hui, je suis détruite. Demain, on commencera la reconstruction.
Je me souviens de mon premier chagrin d'amour. J'avais 15 ans. J'étais jeune, conne, et je me complaisait à être la bête noire de beaucoup de monde. A cette époque, je n'étais pas bien vue de beaucoup de gens. En même temps, je le cherchait. J'étais une vraie peste, qui se donnait du mal à en faire aux autres. Des larmes, j'en ai versé, durant des jours. Un con avait fait en sorte de me séparer de la personne que j'aimais. Je m'en suis remise.
Je me souviens de mon dernier chagrin d'amour. C'était il y a peu de temps. J'étais toujours jeune, un peu mon conne, et je me complaisait moins à être la bête noire de beaucoup de monde. Je n'étais plus vraiment une peste qui se donnait du mal à en faire aux autres. Je voulais plutôt faire les choses bien, et rétablir les vérités. Des larmes, j'en verse encore, et pour encore quelques jours. Aujourd'hui, je suis détruite. Demain, on commencera la reconstruction.
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